Elle - Décembre 1950

"Noel c'est le jour où l'on voudrait se sentir d'accord avec tout le monde et avec soi même, c'est la grande fête de  la générosité.
 Et la générosité est peut-être l'art de donner plus qu'on ne peut, de prendre moins qu'on ne peut"
Extrait de l'éditorial de la revue Elle de décembre 1950



"La ravissante jeune femme qui joue au Père Noel porte une écharpe d'hermine blanche doublée d'hermine noire et des bijoux de Christian Dior"
Photographie Chevalier - Elle de décembre 1950



"Donnez à ceux que vous aimez un cadeau dans lequel vous avez mis beaucoup de votre coeur"
"Prenez au sérieux votre travail et les ennuis des autres, mais prenez légèrement vos propres tracas"
"Donnez une place à votre table et un coin de votre coeur à un être solitaire"
"Prenez le temps d'écouter. Tout le monde  a quelque chose à apprendre"
 Extrait de l'éditorial de la revue Elle de décembre 1950
Illustration signée Baumgartner 50



"Cendrillon Dupont, un conte de fée qui aurait aussi bien pu être vrai
Par
P. Frédéricks"
Elle de décembre 1950







"La marraine fée porte un tailleur classique de Jean Dessès parce qu'elle voyage beaucoup. Mais d'un coup de son stylo-baguette c'est d'une robe de bal de Jacques Heim et d'un manteau de velours qu'elle "habillle" Cendrillon."
Photographie Chevalier - Elle décembre 1950



"Même le décolleté à "en mourir" du fourreau de jersey noir sous une jupe de satin blanc, n'améliore pas le caractère de Melle Berland. même la belle jupe d'organza blanc et une "queue de pie" de taffetas noir ne peuvent dissimuler les regards envieux de Melle Mercier.
Robes signées Jacques Fath
Photographie Chevalier - Elle décembre 1950







"Je m'appelle Prince, Charles Prince" dit le charmant jeune homme à Cendrillon toute rose d'émotion dans sa vaporeuse robe de tulle bleue de Jacques Heim. Voyez en page 59 comment vous pouvez faire cette robe dont Heim vous donne le patron parpceque ce c'est Noel"
 Photographie Chevalier - Elle décembre 1950




"Le lendemain, les élégantes chipies cancanaient. Pour les besoins de ce conte de fée, Melle Berland porte ce corsage ajusté en lainage moucheté gris et large jupe (Jacques Griffe) et Melle Mercier une robe de flanelle grise (Jacques Fath)
Cendrillon, elle, essayait de ne pas rêver à la soirée passé dans sa petite robe de lainage avec revers de velours que sa maman lui avait faite d'après le patron de son journal préféré : ELLE
  Photographie Chevalier - Elle décembre 1950








"Père Noel entrez dans la danse"
De gauche à droite : "La Toumanova, jupe de tulle froncée terminée par un volant avec corselet boutonné de jais de velour noir -  La Camargo, jupe porte feuille en satin, coupée par deux poches et un pli religieux. Corsage bain de soleil fermé en biais, col ouvert - La Gigi, jupe de tulle froncée, corsage en tulle de même couleur, bouillonné de même couleur et bordé de satin -  La Pavlova, jupe de tulle froncée, corselet de tulle, grande écharpe drapée dans la ceinture dorée - La Karsavina, jupe portefeuille en velours coupée par une bande piquée et boutonnée dans le bas - La Taglioni, jupe de tulle plissée, corselet plissé bordé d'un bais de satin noué - La Zambelli, jupe satin à pli religieuse, corsage colant à bretelles ceinture en lamé argent et bouquet  Louis XVI"
Illustration de mode pour les patron du magasine ELLE de décembre 1950



"Allo, Allo ! Ne coupez pas : Nouvelle longueur 6 centimètres"



"Les coiffures sans raie : voici le type de coiffure à cheveux de six centimètres. Ils sont coiffés sans raie et descendent en crans très souples sur le front et sur les oreilles."
Coiffures Schwaar de Genève



"Les coiffures catogan : Les catogans ne sont pas nécessairement en cheveux. On les voit en noeuds postiches velours et strass, ou simplement en velours rappelant la "coleta" des toréadors, avec un très simple bijou piqué au milieu."
Coiffures Guillaume
Elle de Novembre 1950




"Les patrons de Carven"
4 versions du même spencer, 4 versions du même corselet
Photographie Chevalier - Elle de Décembre 1950




Ci dessus et ci dessous
"Cadeau de Noel à faire et à donner (chut ils vous coûterons 3 fois rien)




Publicité pour les gâteaux Petit Beurre de la marque l'Alsacienne
Elle de Décembre 1950


Publiicité pour le savon Cashmere Bouquet de la marque Colgate
Elle de décembre 1950


Publicité pour la Brillantine Lustrale de la marque Cadoricin
Dessin signé Brenot
Elle décembre 1950



Elle du 4 Décembre 1950 n°262 - Numéro Spécial Album
64 pages - 50 francs





Modes et Travaux - Décembre 1942

"Elegances de décembre"
"En ce mois de décembre, chacune s'ingénie  à exprimer au moyen de quelques silhouettes  précises l'accord heureux  qui règne aujourd'hui entre le confort et le chic. Actuellement tous les ensembles de sont vraiment élégants que s'ils le pratique et le moelleux. 
Que ce soit la longue pelisse fourrée de pelages dérobés à nos bois et à nos guérets et merveilleusement bien travaillés, épilés, éjarés et juxtaposés , le costume à longue veste que réchauffe  et habille un grand manchon ou un gilet de fourrure, ou la redingote hermétiquement close  sur une chape ou un capuchon poilu, la silhouette de décembre, alerte et opulente embelli les femmes en leur assurant la certitude  contre bise, neige ou gel. [...]
A la maison pour recevoir quelques amis, de chaudes robes de lainage duveteux au tonalités de dahlia  , des douillettes fort élégantes en velours, lamés, sagement doublées et fourrées se ferment en avant sous des boutons étincelants  ou de subtils drapés noués sur les reins, des pyjamas de style persans aux culottes retenues aux chevilles, accompagnées de runiques haut fermées, composent des tenues charmantes qui permettront aux veillées de Noel d'oublier l’absence des bûches et d'affronter l'an neuf avec sérénité et beauté"
Extrait de l'éditorial de la revue Modes et travaux de décembre 1942, signé Renée Boucherit



Couverture le la revue Modes et travaux de décembre 1942.
Illustration de mode  pour une tenue signée Worth



"Elegances de décembre"
De haut en bas : Orcel, faille noire et velours - Talbot, velours brodé de paillette et gants assortis - Jeannette Colombier, chapeau et manchon assorti en plumes de coq -  Sygur, tuban drapé de velours beige - Legroux Soeurs, turban en lainage et ocelot.
Croquis, illustration de mode signée Pierre Mourgues 42
Modes et Travaux de décembre 1942


"Elégances de Décembre"
De gauche à droite : Robert Piguet brode un semis de paillettes or sur le haut de cette robe noire - Lucien Lelong, robe reposant sur un foureau brodé de paillettes - Balenciaga accompagne cette robe de diner d'une cape de forme nouvelle - Maggy Rouff, la jaquette de ce costume se porte sur une jupe et blouse en tissus uni - Lanvin, cette casaque d'astrakan complète une robe en satin cerise et crêpe noir.
Illustration, croquis de mode signés P Mourgues 42
Modes et Travaux de Décembre 1942



"Promenades"
Croquis de mode pour les patrons proposés par la revue Modes et Travaux de décembre 1942
Illustration signée Harfort



"Partout du Velours"
Croquis de mode pour les patrons proposés par la revue Modes et Travaux de décembre 1942
Illustration signée Harfort


"Transformations"
[...] Vous pourrez facilement transformer votre manteau de fourrure usagé avec du tissu  [...] vous trouverez cette jaquette serrée à la taille dans un ancien manteau long [...] cette robe simple, découpée par un plastron, peut se transformer en ajoutant un gilet poches en drap de teinte opposée [...] Vous pourrez changer l'aspect de cette robe en ajoutant une basque montée à la ceinture [...] cette robe fermée par un boutonage au milieu du devant peut se transformer en ajoutant un gilet avec col et ceinture en tissus lamé ou fantaisie, ou en montant à la ceinture une basque froncée.
Croquis de mode pour les patrons proposés par la revue Modes et Travaux de décembre 1942
Illustration signée MLM



"Allure Sportive"
Croquis de mode pour les patrons proposés par la revue Modes et Travaux de décembre 1942
Illustration signéeMLM



"Elégances d'Après Midi"
"Promenades"
Croquis de mode pour les patrons proposés par la revue Modes et Travaux de décembre 1942
Illustration signée MLM



"Sur nos robes noires, des fleurs pailletées"
"Vous trouverez à notre service de nouveautés ces motifs de fleurs pailletées représentés en vraie grandeur au prix de 20francs pièce. Existe en noir, or ou rouge et vert. Port en Plus. Les envois sont fait contre remboursement" Modes et travaux de décembre 1942
Croquis de mode pour les patrons proposés par la revue Modes et Travaux -Illustration signée Harfort



"Nous irons bridger"
"Promenades"
Croquis de mode pour les patrons proposés par la revue Modes et Travaux de décembre 1942
Illustration signée MLM





"Sous l'arbre de Noel"
Croquis de mode enfantine pour les patrons proposés par la revue Modes et Travaux de décembre 1942 - Tenues pour enfants, filles et garcons, et adolescentes
Illustration signée Harfort








"Noel 942"
Les jouets sont rares et chers. Faites donc vous même, en vous amusant, ceux de vos enfants. Avec de vieilles étoffes confectionnez ces animaux semblant arriver directement de la jungle et qui ne sont, heureusement, ni féroces, ni fragiles.
La pochette contenant le patron en papier de l'un ou l'autre de ces animaux au choix est envoyée au pirc de 10 francs" Modes et travaux de décembre 1942



Modes et Travaux de décembre 1942 n°522
20 pages - 7 francs 50


D'autres revues autours de la  Seconde Guerre Mondiale dans le Blog
  

Les Modes - Robes de deuil 1912-1935 ¤

 Le deuil à la Belle Époque (Jusqu'en 1913) vu par la  revue les Modes


  "  Mais voici qu'à coté des plaintes de deuil s'élève, comme un hymne superbe, la voix généreuse de tant de héros disparus pour leur devoir, pour la gloire, et cela redonne à tous une noble fierté,  la confiance et l'espoir en l'avenir, en des jours apaisés et meilleurs plus heureux, s'il plait au ciel... et la vie continue . Il y a aussi une sorte de beauté à ne point se laisser terrasser par les souvenirs amers, une force à sourire après avoir pleuré... et c'est  en cela que la mission féminine se manifeste plus peut être que partout ailleurs : consolatrice elle doit encore apportera  tout ce qu'elle touche la vision de grâce et de charme sans laquelle le monde aurait moins de lumière, et cette chose frivole et futile en apparence, la mode, contribue pour une part, non la moindre peut être, à cette reprise de la vie sociale... qui est, elle aussi une part de la vie, sans qualificatif"
Extrait d'un article paru dans la revue Les Modes de juin 1912

  "Le Deuil" robes d'après midi en crêpe anglais
Modèle et dessin non attribués
Les Modes Avril  1912 n°136

 "Le Deuil" robes d'après midi en crêpe anglais
Modèle et dessin non attribués
Les Modes décembre 1912 n°144
"C'est la fête des deuils, nul ne cherche à s'y soustraire, et c'est pour cela que même en ces pages, d'habitudes d'ordinaire à de plus frivoles propos, il faut aujourd'hui faire une place au deuil, puisqu'il est, hélas  l'évocation d'une heure qui trace son sillon dans toute existence...[...]. Les vêtement de deuil ont atteint à une pureté de lignes, à une harmonie d'attitudes rarement rencontrées en des atours moins austères : des voiles gris de la pale Antigone aux enroulements de crêpe anglais qui drapent nos contemporaines, il y a une sorte de filiation [.] Il est des toilettes, même faites en crêpe, qui sont la négation du principe du deuil et qui, par une outrance de fantaisie, manquent totalement le but  qu'elles se proposent d'atteindre"
Extrait d'un  article paru dans la revue Les Modes de novembre 1913

 "Le Deuil" Robe d’après midi en crêpe anglais mi partie noir et blanc
Création de la Maison Beer
Photographie Talbot
Les Modes Février 1913 n °146

 "Le Deuil" toilette pour jeune fille - crêpe anglais blanc - création de la maison Agnès
Photographie Talbot
Les Modes Février 1913 n°146

 "Le Deuil" robe en crêpe - Création de Buzenet
Photographie Talbot
Les Modes d'octobre 1913 n°154

Le deuil pendant la première guerre mondiale (jusqu'en 1919) dans la revue Les Modes

" Mais cette joie d'élégance, si captivante à contempler, il n'est pas toujours besoin de si brillantes visions pour nous en conter la jouissance : la mélancolie d'atours de deuil elle même peut aussi nous la procurer; cette pensée me venait en regardant la toute gracieuse figure endeuillée qui parait en ce numéro des modes , est chargée d'y montrer le charme triomphant et le succès incontesté de ce roi des tissus de deuil : le crêpe anglais ; nulle étoffe , même parmi les plus somptueuses et les plus riches, les plus moelleuses et les plus symphoniques, ne peut en surpasser la suprême distinction, l'allure merveilleusement seyante, l’"harmonie en noir majeur"' comme eut dit Whistler, la matité profonde, et l’éclat de reflets mettant sa touche de lumière sur le fond sombre et cependant vaporeux."
Extrait d'un article paru dans la revue Les Modes de février 1914

 "Le Deuil" Robe d'après midi en crêpe anglais  - Création de Parent Soeur
Photographie Talbot
Les Modes Janvier 1914-01
 
 "Eh oui, il faut bien le reconnaître : nos deuils s'allègent, au moins dans les manifestations extérieures de la vie mondaine ; ils se parent de quelques coquetteries. Non que la douleur soit moins profonde, moins sincère, mais la femme la plus cruellement atteinte sait dominer son désespoir, refouler ses larmes et en effacer la trace sous l'artifice des fards et des chiffons. C'est un nouvel héroïsme qui n'est pas sans grandeur. La douleur inconsolable a sa pudeur"
Extrait d'un éditorial signé Marquise de Noy - Les modes  avril 1914

 "Le deuil" Robe d'après midi en crêpe anglais  créé par Cécile et Lafontan
Photographie Talbot
Les modes Avril 1914 n°160

 "Le deuil" Robe d'après midi en crêpe anglais, création Laferrière
Photographie Talbot
Les modes de Mai 1914 n°161

"Nous assistons en ce moment à l'un des renouveau de l'histoire qui, pour être presque attendu par ceux qui observent les événements , n'en reste pas moins un sujet de surprise par l'intensité de vie qu'il manifeste chez les peuples, qui, ayant traversé une épreuve formidable et encore tout meurtris des luttes et des angoisses, des deuils même, mais transfigurés par la joie victorieuse d'avoir surmonté le choc, fusse au prix de sacrifices innombrables autant qu’héroïques, reprennent avec un indomptable énergie la '"course au flambeau", la marche en avant,  la conquête du progrès , et jusqu'à leur plaisir, dont l'attrait parait revêtir une hâte fébrile après avoir été si longtemps bannis des pensées et des cœurs."
Extrait d'un article paru dans la revue Les Modes janvier 1919 n°181

 Robe de deuil de la maison  "Au Sablier" portée par
Melle Lotta Doria de l’Opéra Comique
Photographie Henri Manuel
Les Modes janvier 1919 - N°181

 Robe de deuil en crêpe myosotis , création de la maison Au Sablier
Portée par Melle Lotta Doria de l’Opéra Comique
Photographie Henri Manuel
Les modes  février 1919 n°182

Toilette de deuil créé par la Maison Au Sablier
Photographie Eméra
Les Modes octobre 1919 n°188
"En quittant le grand deuil austère des premières semaines, bien des femmes demandent aux maison spéciales de leurs créer une robe de transition qui leur permettra d'atteindre avec élégance le moment où elles quitteront le deuil. La Maison 'Au Sablier" s’est consacrée, avec un succès toujours grandissant, à cette tache aride et, [...] elle a réussi à donner aux toilettes les plus sévères le cachet le plus parisien et l'allure la plus nouvelle."
Extrait d'un article de la revue Les Modes de Juin 1923

 "Le Deuil" Robe et chapeau en crêpe anglais myosotis
Modèle et dessin non attribués
Les Modes Mars 1924 n°238

"Le Deuil" robe en crêpe myosotis
Création Marthe Wingrove - Photographie Henri Manuel
Les Modes d'octobre 1924 n°245

 "Le Deuil" robe entièrement exécutée en crêpe myosotis noir, avec bordure en crêpe myosotis blanc
Capeline garnie de petites rose en crêpe myosotis noir et blanc - création Au Sablier
Photographie Henri Manuel
Les Modes septembre 1925

"Le Deuil" robe en crêpe Myosotis - création del a Maison Francis et Fernand
Photographie Henri Manuel
Les Modes de décembre 1925
 
 
 
 "Le deuil et ses usages...
On aime guère, et cela se conçoit trop bien, penser à la période de deuil, mais il arrive qu'y pensant si peu,  on soit parfois prise au dépourvu quand on doit revêtir de tels vêtements. Le deuil est aujourd’hui moins stricte et moins sévère qu'il était autrefois ; cela il est des règles en dehors d"desquelles la bienséance n'a place . Il est de lui comme de toutes les traditions qui se perdent et s'émoussent en ce siècle très frivole d'où l'on banni tout ce qui entrave le plaisir. Il faut vraiment lutter contre cette forme nouvelle de l’égoïsme . Certe la longueur des voiles n'indique pas la profondeur du chagrin , mais il y a une question de décence à suivre l'étiquette et c'est presque un devoir que de défendre le deuil  , cette tradition sacrée entre toute. [...]  Durant cette période nous devons avoir le soucis de nous vêtir avec simplicité, ce qui en aucun cas, n'interdit l'élégance. Elle doit au contraire être plus raffinée que jamais puisqu'elle se dissimule dans les détails. [...] C 'est ainsi que les bijoux seront délaissés pour un temps
 La parure est un signe de joie, or la joie est absente de cette triste période et par conséquent nous le devons marquer. Les diamants ne se portent jamais, les perles peuvent être admises à condition de ne pas faire l'étalage de plusieurs colliers , et parmi les pierres de couleurs, seules les améthystes sont acceptées"
Extrait d'un article paru dans le revue Les Modes de Mai 1926 signé Aimée Papillon


"Le Deuil" robe, chapeau et voile en crêpe Myosotis - Modèle de la maison Au Sablier
Photographie Henri Manuel
Les Modes février 1926 N°261

"Le Deuil" robe de crêpe myosotis - création de la Maison Francis et Fernand
Photographie de Henri Manuel
Les Modes d'avril 1926 n°263
"Il n'est,hélas, pas de saison pour cette triste tradition qui consiste à se vêtir de noir afin de porter extérieurement les signes du deuil lorsque l'on a perdu un membre, même éloigné, de sa famille. [...] Il y a cependant de la distinction et de la bonne éducation à mettre son aspect extérieur en harmonie avec ses sentiments et à se vêtir correctement de noir dans ces tristes périodes de l’existence. Il faut, du reste, reconnaitre qu'un deuil , même sévère, peut être pour une femme coquette un moyen de grande séduction , si elle se donne la peine de choisir, parmi les tissus léger et jolis que mettent à sa disposition les grandes maisons spécialisées dans les vêtements de deuil."
Extrait d'un article signé Colette d'Avril dans la revue Les Modes de mars 1930

 "Le Deuil"
Chapeau robe et voile en crêpe myosotis - Création Aine Montaillé
Photographie Isabey
Les Modes Mars 1931

"Le Deuil élégant"
Robe chapeau et voile en crêpe myosotis - Création Aine Montayé
Photographie O'Doyé
Les Modes Mai 1931

"Pour ceux qui souffrent, pour ceux qui pleurent, il semble que le printemps et sa clarté les aveugle et les oblige à dissimuler leur peine. C'est en raison de ce sentiment [...] que nous voyons peu à peu se transformer dans les grandes villes les signes extérieurs du deuil et les coutumes qui jusqu'ici en était l'apanage et l'obligation.  Comment concilier l'agitation et la rapidité de la vie moderne avec l’extériorisation de la douleur [...] Problème insoluble de nos jours si de consciencieux artistes n'avaient chercher à entourer la douleur de beauté et d'élégance, en lui gardant cependant tout son charme triste et toute la poésie qui s'en dégage. Pourquoi le deuil fut il si longtemps synonyme de laideur et de vieillesse ?  C'était là une erreur des temps anciens que l'on s'efforce d'oublier heureusement"
Extrait d'un article paru dans la revue Les Modes d'avril 1932, signé May Mauri

 "Le deuil élégant"
Robe pour jeune fille en crêpe myosotis blanc - création Aine Montaillé
Photographie O'Doyé
Les Modes Aout 1933

"Le Deuil Élégant"
Robe, chapeau et voile en crêpe myosotis
Photographie O'Doyé
Les Modes Septembre 1933

"Le deuil élégant"
Robe, chapeau et voile en crêpe myosotis - création Aine Montaillé
Photographie O'Doyé
Les Modes décembre 1933 n°355

"Propos sur le deuil...
Grâce au crêpe Myosotis Courtauld dont nous avons maintes fois signalé la finesse et la légèreté, le deuil n'est plus aujourd'hui pour une femme élégante, une épreuve redoutée et redoutable. J'en fut récemment convaincue, ayant reçu d'une de nos abonnées de Buenos Ayres une lettre très enthousiasmante et une photo ravissante qui l'accompagnait : en effet Mme Ramon de Es... me remerciait de l'avoir aidée dans les tristes moment d'un deuil familial par quelques judicieux conseils. L'Amérique latine reste très fidèles aux traditions et aux usages catholiques. On y porte un deuil long et sévère, aussi les femmes jeunes sont elles reconnaissantes à notre journal d'avoir su leur signaler  à propos les merveilleux crêpe myosotis et crêpe chrysanthème de la maison Courtauld"
Extrait d'un article paru dans la revue Les Modes de juin 1934 signé May Mauri

"Le Deuil Élégant"
Robe chapeau et voile en crêpe myosotis - Création non attribuée
Photographie O'Doyé
Les Modes Janvier 1935

"Le Deuil Élégant"
Très élégante robe de deuil avec chapeau et long voile en crêpe myosotis par Louis-Roland
Photographie Studio O'Doyé
Les Modes Juillet 1935 n°374